De chefs religieux se penchent sur la violence dans la famille


Mardi 28 mai 2013, l’Institut Van Leer de Jérusalem a accueilli un colloque sur la violence au sein de la famille observée du point de vue de la religion.

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Le colloque était parrainé par Van Leer, Voix des femmes et le Conseil de Coordination Interreligieux en Israël. Il rassemblait des experts, des femmes militantes et des chefs religieux.

Le Prof. Hanna Herzog de l’Université de Tel Aviv, universitaire féministe, ainsi que le Rabbin Prof. Naftali Rotenberg de l’Institut Van Leer, ont ouvert la journée d’études, installant une atmosphère d’auto-critique et de réforme face à l’un des plus sérieux problèmes de notre société – la violence au sein de la famille, particulièrement contre les femmes et les enfants.

Dr. Suhad Daher-Nashef, des Oranim College et al-Qassemi College, a raconté les faits de manière concrète, livrant une peinture très sombre du phénomène de violence familiale au sein de la société israélienne. Les statistiques qu’elle a fournies étaient un clair appel à la conscience que cette violence est une plaie dans notre monde contemporain.

Debbie Gross, directrice du Centre d’Assistance aux Femmes Religieuses, qui s’est définie elle-même comme ultra-orthodoxe, a défini avec adresse les types de violence qui se rencontrent dans la famille. Elle a aussi souligné la stratégie auxquelles ont recours de nombreuses victimes, celle de se cacher derrière leurs blessures, par honte et par peur que celles-ci ne soient divulguées en public.

Ces deux conférences étaient suivies de discours d’intervenants de plusieurs religions. Nurit Fried, avocat devant les tribunaux religieux juifs, le Qadi Iyyad Zahalqa, juge islamique en Israël, ainsi que le Père Elias Daw, chef du Tribunal Ecclésiastique grec-catholique, ont exposé leurs perspectives sur l’attitude de leurs traditions religieuses à l’égard de la violence dans la famille. Chacun a souligné l’importance de la famille et de sa protection.

Puis un interlude dramatique a fit intervenir quatre actrices lisant les vrais témoignages de femmes battues et abusées. Les actrices prêtant leur voix aux victimes ont fait entrer leur souffrance dans l’auditorium.

La journée s’est poursuivie par des ateliers visant à développer chez les participants des capacités de déceler l’abus et la violence, et d’avoir la réaction ajustée.

Dans l’assistance se trouvaient de nombreux chefs religieux, des Juifs, des Musulmans, des Druzes et des Chrétiens, qui ont contribué à la discussion.

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