Saint Paul dans la musique d’Abraham Tal


Abraham Tal, un jeune musicien israélien, a sorti un nouvel album dans lequel le sixième chant est basé sur le chapitre XIII de la première épitre de saint Paul aux Corinthiens.


Le chant, intitulé « Si je parle en langues… », est tiré de l’épitre de Paul ; la musique a été composée par A.Tal, et c’est lui qui en chante les paroles. La plupart des chants de ce nouvel album ont été écrits par A.Tal lui-même, ce chant est une exception.

Le chanteur a expliqué dans une interview de « Musique 24 », à Hader Eliakim, son choix pour ces paroles :

H.E. « Les mots de ce chant sont pris d’une épitre de Paul, qu’est-ce que cela signifie ? »

A.T. « C’est un remerciement à un de mes voisins. Un jour il a frappé à la porte de mon studio et m’a montré le texte. Au moment même où je l’ai lu, j’ai été rempli de joie et l’ai chanté. Le texte comme tel m’a fasciné. Il parle des prophéties qui mettent l’amour au dessus de tout. Le texte en réalité dit, que même si je suis un grand ascète, si je donne des millions, si je parle la langue des anges, aussi longtemps que je ne fais pas tout ceci à partir d’une véritable source, cela ne vaudra rien. C’est un texte très puissant ».

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Le texte de saint Paul est :

I Corinthiens 13, 1-13

1 Si je parle dans les langues des hommes et des anges, mais que je n’aie pas l’amour, je suis* comme un airain qui résonne ou comme une cymbale retentissante. 2 Et si j’ai la prophétie, et que je connaisse tous les mystères et toute connaissance, et que j’aie toute la foi de manière à transporter des montagnes, mais que je n’aie pas l’amour, je ne suis rien. 3 Et quand je distribuerais en aliments tous mes biens, et que je livrerais mon corps afin que je fusse brûlé, mais que je n’aie pas l’amour, cela ne me profite de rien. 4 L’amour use de longanimité ; il est plein de bonté ; l’amour n’est pas envieux ; l’amour ne se vante pas ; il ne s’enfle pas d’orgueil ; 5 il n’agit pas avec inconvenance ; il ne cherche pas son propre intérêt ; il ne s’irrite pas ; 6 il n’impute pas* le mal ; il ne se réjouit pas de l’injustice, mais se réjouit avec la vérité ; 7 il supporte* tout, croit tout, espère tout, endure tout. 8 L’amour ne périt jamais. Or y a-t-il des prophéties ? elles auront leur fin. Y a-t-il des langues ? elles cesseront. Y a-t-il de la connaissance ? elle aura sa fin. 9 Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie ; 10 mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est en partie aura sa fin. 11 Quand j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant ; quand je suis devenu homme, j’en ai fini avec ce qui était de l’enfant. 12 Car nous voyons maintenant au travers d’un verre*, obscurément, mais alors face à face ; maintenant je connais en partie, mais alors je connaîtrai à fond comme aussi j’ai été connu. 13 Or maintenant ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, l’amour ; mais la plus grande de ces choses, c’est l’amour.
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