Un autre nourrisson meurt dans les « entrepôts d’enfants ».

Les immigrées mères sont obligées de laisser leurs enfants aux soins des femmes de la communauté des migrants qui dirigent des garderies. Les parents quittent leurs enfants, qui ont de trois ans à un mois, pendant de longues heures pour travailler afin de payer le loyer et d’entretenir leur famille. Les conditions ne sont pas roses : la plupart du temps, une femme s’occupe d’une dizaine d’enfants à elle seule dans des endroits surpeuplés, peu éclairés, et souvent exigus.

Cinq bébés sont morts au cours des derniers mois. Cause du décès : la négligence dans ces garderies surchargées. Ceux qui survivent sont incapables de se développer normalement et souffrent d’inévitables retards : ceci peut se voir dans le développement moteur, dans le langage, les émotions, l’intelligence sociale …

Le vicariat Saint Jacques et la Coordination de la pastorale des migrants travaillent conjointement avec des ONG (tout particulièrement UNITAF) afin d’informer et d’offrir des alternatives. Des micro garderies ont récemment ouvert au centre de Notre Dame de Valeur à Tel Aviv mais aussi à Jérusalem au vicariat Saint Jacques. Le vicariat a également pris part à un côté plus triste de cette tragédie : deux des bébés décédés ont été enterrés en son cimetière de Beer Sheba.

Pour lire l’article du site YNET, en hébreu, cliquez ici.

Pour lire l’article du site de TLV1 en anglais, cliquez ici.