Fête de saint Vincent de Paul – septembre 27


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Ceux qui connaissaient le jeune Vincent, n’auraient probablement pas pu imaginer qu’il deviendrait un jour le grand saint de la charité chrétienne.

Issu d’une famille des paysans dans le sud-ouest de la France, Vincent partage dès son jeune enfance le dur travail de ses parents. Mais il est un garçon à l’esprit vif, et son père commence à nourrir un espoir à son égard : si Vincent devenait prêtre et trouvait un bon bénéfice…, il pourrait quitter la rude vie rurale – et aussi venir en aide à sa famille.

Alors Vincent est envoyé au collège et mène ses études avec beaucoup d’enthousiasme. Lui aussi a hâte de quitter le milieu de ses origines qui, à l’époque, lui fait honte. Une fois il refuse même de venir voir son père, qui voulait lui rendre visite au collège où il étudie.

Ainsi, alors qu’il n’a pas encore vingt ans, Vincent est ordonné prêtre et se met à la recherche d’un bénéfice lucratif. Après bien des vicissitudes il arrive à Paris où il obtient un bon poste : il réussit à se faire nommer aumônier de la reine. Vincent trouve ses entrées dans la grande société - et se découvre en même temps attaché à la simplicité qu’il connaissait jadis. Le fait d’avoir trouvé son ‘bon bénéfice’ ne le contente pas, il est à la recherche de ‘plus’.

Deux rencontres sont alors décisives pour sa vie et la transforment radicalement : la rencontre d’une personne en grande solitude morale et spirituelle, et la rencontre d’une famille abandonnée à la maladie et la misère. Vincent est touché au cœur et se met à l’œuvre : jusqu’à la fin de ses jours il travaillera pour un renouvellement du clergé, afin que celui-ci puisse véritablement remplir son ministère parmi les chrétiens (C’est l’origine des ‘prêtres de la Mission’, nommés aussi Lazaristes.); et il ‘organisera’ la charité, pour qu’elle ne reste pas seulement une action spontanée, momentanée, mais soit en mesure d’assurer un soutien dans la durée aux pauvres, orphelins, malades, prisonniers,… Avec Louise de Marillac, il fonde à cette fin les ‘Filles de la Charité’. Pour ses œuvres, Vincent peut toujours compter sur l’aide de beaucoup : l’argent et l’influence des uns, l’énergie et la main-d’œuvre des autres.

La misère est énorme en ce 17e siècle, et d’innombrables difficultés restent à surmonter pour Vincent de Paul au cours de son engagement, mais dans tout cela il a su donner un visage à la bonté et la tendresse de Dieu, qui se fait proche de chacune de ses créatures. Un visage qui ne cesse de rayonner et d’attirer.

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