La kehila ( communauté) de Jérusalem en promenade


Michal de la kéhila de Jérusalem nous relate  l’excursion dans le nord.

Le 30 mai 2008, une trentaine de membres de la kéhila de Jérusalem ont fait leur promenade annuelle, prenant au passage à Tel Aviv quelques membres de la kéhila de Jaffa. Dans un bus spacieux et dans la bonne humeur, nous sommes partis vers le nord pour passer deux jours en Galilée. Sur la route, Danielle nous a raconté l’histoire mythologique de Gilgamesh. Elle nous a dit qu’à notre prochain et premier arrêt, une pierre avec une inscription en cunéiforme avait été trouvée lors de fouilles, relatant un passage de l’histoire de Gilgamesh. Nous nous sommes arrêtés sur ce site : Meggido. Nous avons été impressionnés par les milliers d’années d’histoire et nous nous sommes arrêtés particulièrement sur la période historique relatée dans la bible. Nadine, notre guide, nous a expliqué l’importance de ce lieu, tant du point de vue historique que spirituel.

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Tel Megido

Nous avons continué vers Ramat Manashé, et, sur le bord de la route nous avons pu voir de près une tombe avec la pierre en forme de roue dont parlent les évangiles au sujet de Jésus. Puis notre étape suivante a été Muhraqa, où se trouve un petit monastère avec une chapelle restaurée par notre frère Yohanan et Claire, tous deux céramistes à l’époque. Au beau milieu de la forêt, du toit du monastère, on peut admirer la vallée d’Izréel jusqu’aux montagnes. Après le déjeuner, et les explications bibliques de Nadine, nous avons continué vers Haïfa par une jolie route sauvage à travers le Carmel.

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Vue des collines et de la vallée d’Izréel du toit du monastère de Muhraqa
 

Aux abords de Haïfa, près de la côte, nous nous sommes arrêtés dans la ville basse, au cimétière chrétien où nous nous sommes recueillis sur la tombe du père Daniel Rufeisen et avons évoqué quelques souvenirs de sa vie peu banale et de son travail. Puis, juste derrière le cimetière, nous sommes montés à pieds jusqu’aux ruines du tout premier monastère Carme fondé à l’époque croisée. Sur le chemin, une source et un grand mûrier ont attiré notre attention. Ensuite, notre autobus nous a emmenés à notre hôtellerie de Stella Maris, à la pointe du Carmel, surplombant la baie de Haïfa. Après un bon dîner, Shimon, a animé la soirée en nous entraînant joyeusement dans la dance, tant folklorique que variée, jusque tard dans la nuit.

Le second jour a débuté par le petit déjeuner et la prière dans l’église du monastère ; et après avoir accueilli quelques membres de la communauté de Haïfa, nous avons continué vers le nord en direction de la vieille ville de Saint Jean d’Acre, pleine des mystères du passé, du monde des Croisés qui bâtissaient, non seulement des châteaux forts, mais aussi des acqueducs et des souterrains.

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(I) Bâtiment croisé dans le vieux Saint Jean d’Acre

Nadine nous a parlé d’eux, présents ici aux 12ème et 13ème siècles, ayant fait prospérer la ville qui était devenue, à leur époque, la seconde ville en importance après Jérusalem. Nous nous sommes promenés à travers les rues étroites de la ville et il était très difficile de nousen arracher. Enfin nous avons rejoint le bus à air conditionné et avons continué vers le nord, en direction de Rosh Haniqra.

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Restes du rempart croisé de la ville

En chemin, Mariana nous a évoqué les artistes qui vécurent en Galilée et au Liban à l’époque romaine, et qui ont développé le travail du verre soufflé. Quelques chants et bétises ont contribué à la bonne atmosphère. A Rosh Haniqra la beauté des cavernes et les couleurs de l’eau de la Méditerranée pénétrant dans la montagne nous ont ravi : bleu vif, violet brillant et turquoise lumineux.

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Rosh HaNiqra

Notre route a continué en direction du parc Goren que les montagnes de Galilée ouest surplombent, proches de la frontière libanaise. La végétation méditerranéenne recouvre tout., et là aussi, les Croisés sont de nouveau réapparus avec le château de Montfort, ses ruines très bien conservées, qui se dressent au milieu de la forêt sur un éperon. Après un délicieux déjeûner préparé par Cécile pour 40 voyageurs affamés, et après avoir joui du point de vue, nous avons amorcé notre retour vers le sud.

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Le Monfort
 


Le premier arrêt était Haïfa et avant d’y arriver, Nadine nous a parlé des Templiers qui avaient vécu dans cette ville et dans le pays au 19ème siècle. De leurs quartiers, nous avons contemplé les jardins du Bahaï, tirés au cordeau sur les flans du Carmel.

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Vue des jardins du Bahaï de Haïfa

Arrivés à la maison de la kéhila de Haïfa, nous nous sommes joints à eux pour l’Eucharistie, et la salle était pleine. Le père David et nos frères et sœurs de Haïfa nous ont chaleureusement accueillis et invités à partager avec eux un bon dîner.

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A la messe à Haïfa

A 20 heures, nous avons rejoint le bus pour rentrer. Fatigués mais heureux, pleins de reconnaissance d’avoir pu vivre ces moments ensemble, nous sommes revenus à la maison sains et saufs.

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