Jeanne-Marie de Montalembert


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Jeanne-Marie de Montalembert a été un pilier de la communauté de Haïfa dès son arrivée dans cette ville en 1960.

Jeanne-Marie est née en France le 27 septembre 1918, pendant la première guerre mondiale, dans une famille d’aristocrates. Elevée dans un collège des Sœurs de Sion, elle entre dans la congrégation en 1938 et porte un grand intérêt au peuple juif et au judaïsme. Après des années d’enseignement, elle se joint aux Ancelles, groupe apostolique fondé par les Sœurs de Sion et inséré en milieu juif. C’est dans ce cadre qu’elle fait ses études d’assistante sociale.

Jeanne-Marie vient une première fois en Israël en 1955 et passe un an à apprendre l’hébreu. En 1957, elle va en Tunisie où elle travaille comme assistante sociale dans un hôpital de Tunis. C’est à Tunis qu’elle entre en contact avec la communauté juive. Pour des raisons de santé, elle doit cependant rentrer en France en 1960.

En octobre 1960, elle s’installe à Haïfa et passe un an à perfectionner son hébreu. En janvier 1961, elle est engagée comme assistante sociale par la municipalité d’Afula et s’occupe de familles d’immigrants originaires d’Afrique du Nord. Elle fait la navette entre Haïfa et Afula pendant onze ans. En 1973, elle trouve un nouveau poste plus proche de Haïfa, dans le village agricole de Méir Shefaya.

En 1983, Jeanne-Marie prend sa retraite et entame une  vie de bénévole à Haïfa. Elle travaille à mi-temps dans une institution pour handicapés mentaux. Après 1987, elle consacre beaucoup de temps à la communauté catholique d’expression hébraïque, en particulier à ses membres du troisième âge.

En 1993, Jeanne-Marie est hospitalisée. Elle revient en France où elle succombe à un cancer, le 17 octobre. Les nombreux amis et connaissances qui se réunissent à Haïfa pour la journée du souvenir, le 16 novembre 1993, témoignent de sa présence chaleureuse et  rayonnante en Israël et dans la vie de la communauté hébréophone.

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