La tombe vide à la kehilla de Jérusalem

Dans chaque église du monde, peu importe la confession des membres, au cœur de la chapelle où la prière se tient, se tient un autel. L’autel est un des éléments Chrétiens les plus forts sur lequel le sacrifice suprême et éternel du Christ est rappelé à chaque célébration de la messe. De plus, l’autel symbolise Jésus lui-même, prêtre, sacrifice et autel (sur la croix, Jésus s’est sacrifié lui-même librement comme un sacrifice pour nous une fois et pour toujours.

L’autel aussi représente le Christ Ressuscité- la tombe vide après la résurrection du Fils de Dieu.
A cause de ces raisons, le peuple Chrétien vénère l’autel avec une grande vénération : l’évêque oint l’autel avec l’huile au moment de sa consécration, le prêtre embrasse l’autel au début et à la fin de la messe, l’autel est encensé à certains moments pendant la messe, il est décoré avec des fleurs selon les saisons de l’année… L’autel n’est pas déplacé, on ne place rien dessus, il n’est pas utilisé pour un autre usage que la célébration de la messe.

Pour Pâque 2017, j’ai eu l’idée de faire pour tous ces sens variés visibles à l’œil la création d’un tombeau vide, placé sous l’autel dans la chapelle de Saints Siméon et Anne, le lieu où la kehilla de Jérusalem se rassemble, au Vicariat Saint Jacques.

La tombe est ouverte, la pierre a été roulée de côté et le suaire blanc qui enveloppait le corps de Jésus est sur le sol. Les fleurs poussent des pierres : la victoire de la vie sur la mort.

Puisse ce symbole nous aider à approfondir notre compréhension des grands mystères de notre foi et remplir notre cœur de la joie de Pâque.

(Vous êtes invités à venir et à voir la tombe vide dans la chapelle où elle sera jusqu’à la Pentecôte).