Un professeur arabe chrétien à l’Université Hébraïque

Le Professeur Khoury (39 ans), mariée à un officier de la police de Jérusalem et mère de deux enfants, est née et a grandi à Wadi Nisnas à Haïfa. « J’ai grandi dans un quartier pauvre, mais mes parents nous ont toujours encouragées, moi et ma sœur, à étudier. Lorsque j’ai eu 19 ans, je suis arrivée à Jérusalem pour y étudier le travail social, dans l’université la plus respectée et faisant autorité dans ce domaine. J’ai obtenu mon BA avec mention et j’ai commencé à étudier en MA, puis en thèse. »

A l’âge de 28 ans, en obtenant sa thèse, le Professeur Khoury a obtenu une bourse de la Fullbright Foundation pour un post-doctorat à Chicago. Lorsqu’elle est revenue au pays, elle a obtenu une nouvelle bourse, la bourse Golda Meir, et s’est spécialisée dans l’étude de la violence dans le système éducatif.

« En 2005, j’ai obtenu un poste à l’Ecole de Travail Social et du Bien-être Social, et au fil des ans, j’ai continué mes recherches sur ce sujet. En même temps, je travaillais dans le domaine de la discipline à la maison et des relations entre parents et enfants. La vie universitaire n’est pas simple. Il faut publier des recherches, analyser différents sujets de divers points de vue, élaborer un agenda. Dans mon domaine, celui de la violence sur des enfants, il s’agit de comprendre pourquoi le phénomène existe, et comment il est possible de le limiter. En fait pour une part ce champ de recherche correspond à l’environnement d’où je suis issue, c’est pourquoi je me suis toujours senti une proximité avec le sujet.

En tant que femme arabe j’ai reçu le soutien de ma famille proche. Je crois que l’une des meilleurs manières de combattre la discrimination et les stéréotypes est l’éducation. Je me suis investie, et je savais que personne ne peut m’arrêter.

Pour lire l’article dans son intégralité, cliquez ici