La psychologie en a fini avec Dieu, mais les patients Le cherchent

Pour lire l’article en hébreu, cliquez ici

La liquidation de Dieu, au début du 20e siècle, était prématurée. Tout d’abord elle apporta un soulagement à ceux qui souffraient de sentiments de culpabilité et d’un faux sens du péché, mais des décennies plus tard, le retrait de Dieu hors de l’éducation et de la psychologie a produit de nouveaux désordres : des gens qui pensent être le centre de l’univers, qui ont des difficultés à construire des relations humaines qui ne tournent pas autour d’eux seuls. Les gens ont perdu tout sentiment de leurs limites et n’ont personne devant qui rendre des comptes, ainsi que des personnes dont la vie est dépourvue de valeur et de sens.

Dieu est aujourd’hui absent du traitement. De nombreux patients le cherchent, mais ceux qui s’occupent d’eux – fidèles à leur nouvelle religion qui rend un culte à « la personne humaine » (selon la version moderne) ou aux « gens hors du commun » (la version post-moderne) – n’en ont pas conscience ou n’entendent pas ce cri.