Action de grâce pour Magali

C’est avec des sentiments partagés que les membres de la kehilla se sont rassemblés pour la messe du dimanche à la maison Syméon et Anne : dans leur cœur se mêlaient la gratitude envers le Seigneur, qui a envoyé Magali à la kehilla, et la tristesse de son départ. Le Père David a dit sa gratitude pour tout ce à quoi elle a contribué dans la vie de la kehilla, et a exprimé l’espoir qu’elle revienne bien vite.

Magali Baron, 32 ans, française de Paris, est arrivée en Israël il y a deux ans, envoyée par une organisation française (DCC). La DCC l’a tout d’abord envoyée au Vicariat Patriarcal de Nazareth, où elle a travaillé pour Monseigneur Boulos Marcuzzo, Vicaire Patriarcal pour Israël. Pendant l’année, elle assistait à la messe en hébreu à Nazareth, et après une visite au Vicariat catholique hébréophone, organisée avec les autres volontaires, elle a décidé de se mettre en relation avec le Père David et a demandé à passer à Jérusalem.

Pendant sa deuxième année en Terre Sainte, Magali a travaillé comme volontaire dans la maison du Vicariat hébréophone. Elle a aidé à ranger les papiers et documents, à mettre en ordre les archives, a traduit les articles pour le site internet et a écrit elle-même des articles. Cependant c’est sans aucun doute dans le domaine musical que sa contribution a été la plus significative. Musicienne talentueuse, elle a travaillé avec Benny et le Père Rafic à faire progresser le chant liturgique des prières à la maison Syméon et Anne – prières du matin et du soir, et bien sûr messe quotidienne. Elle a appris aux autres à chanter et a écrit des chants pour la kehilla, consacrant à ce travail de longues heures de recherche et de créativité. Sa voix merveilleuse et son violon vont beaucoup nous manquer, mais plus que tout sa fidélité à notre vie de prière.

Magali a noué une relation particulière avec notre kehilla de Jérusalem et avec le monde des kehillot en général. Elle a appris l’hébreu avec une rapidité surprenante et s’est mise à participer de façon active à toutes les activités de la kehilla. Ses études à l’Institut Decourtray, sous la direction du Père Michel Remaud, ont approfondi son amour du peuple d’Israël et de sa tradition ; cependant en même temps elle a s’est efforcée de continuer l’apprentissage de l’arabe avec Sœur Kamelia. Il est évident pour tout le monde qu’elle est tombée amoureuse de nous et nous d’elle… une harmonie arrangée par le ciel !

Pour tout ceci, nous rendons grâce et nous lui souhaitons de réussir dans son chemin. Espérons qu’un jour Magali revienne et qu’elle puisse de nouveau travailler pour nos kehillot !