Premier anniversaire du Départ du Cardinal Lustiger


Aron Jean-Marie cardinal Lustiger, Archevêque de Paris, est décédé il y a un an, le 5 août 2007. Il a toujours été un ami fidèle des paroisses catholiques hébréophones en Israël et nombreux sont ceux qui se souviennent de lui, de sa contribution à la vie de l’Église, et en particulier de ses efforts constants pour faire avancer les relations entre juifs et chrétiens. Rivka Karplus, membre de la qehila de Jerusalem était présente à la Messe d’action de grâces qui a été célébrée au monastère bénédictin de Abu Gosh; elle nous a envoyé ce compte rendu.

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 Le Cardinal Aron Jean-Marie Lustiger est décédé il y a un an, le 5 août 2007. On a commémoré l’événement par une Messe célébrée le 4 août 2008, en l’église Sainte-Marie de la Résurrection du monastère de Abu Gosh, en présence des moines et des moniales, de membres de la paroisse hébraïque et de quelques-uns de ses amis.

Le frère Charles dans son homélie a parlé du Cardinal Lustiger comme de quelqu’un qui n’était pas un homme de l’institution ecclésiale, mais qui était un authentique homme d’Église, un homme qui a aimé l’Église du Christ et s’est beaucoup dépensé pour elle, un homme de vérité qui vit l’Évangile et qui est un prophète pour notre temps. Le frère Charles a aussi évoqué la rencontre du cardinal avec les prisonniers lors de sa visite à la prison à Paris, et la joie des 
prisonniers qui sont venus le rencontrer à la fin de la prière; il a toujours répondu à chaque lettre qu’il a reçue d’un prisonnier.

Un an après son décès, plusieurs articles sont déjà parus sur lui et le 8 décembre 2007, a eu lieu à Paris la création de l’Institut Jean-Marie Lustiger “afin que continue d’être approfondi et profite au plus grand nombre ce que Jean-Marie Lustiger a apporté dans l’Église catholique comme dans la société”. Il nous faudra encore beaucoup de temps pour comprendre tout ce qu’il a apporté au monde, à l’Église, aux relations entre juifs et chrétiens. Yehi zikhro barukh (Sa mémoire soit en bénédiction).

Pour plus d’information, on peut consulter le site:

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Nadine, membre de la qehila de Jérusalem, ajoute quelques mots de l'homélie du frère Charles :

Il ne vivait pas de l’institution ecclésiale, mais de l’Évangile. Il n’estimait pas chargé de servir d’échelon dans la hiérarchie de l’Église, mais de lui donner vie, ce qui lui permettait des audaces. 
Sa plus grande audace a été son contact dans la prison de la Santé, contact personnel qu’il a noué avec tous les prisonniers qui le désiraient.
Il avait découvert l’Évangile: «Je veux vivre l’Évangile parce que j’ai rencontré Quelqu’un.» Ce Quelqu’un, on le trouve dans l’Église traditionnelle.
On est aussi invité à prêter attention à la croissance des messianiques en Israël; le Seigneur est en train de nous dire quelque chose par ce dynamisme messianique extérieur à l’institution ecclésiale. Peut-être se prépare-t-il quelque chose qui ne sera pas institution mais qui sera dans l’Église. Le Seigneur est en train de nous dire quelque chose en dehors de nos cadres.
Le Cardinal, parce qu’il vivait de l’Évangile, avait reçu cette grâce de prophète de voir l’Église à venir.

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